Bravo, vous avez raison !

Les chutes chez les personnes âgées sont plus fréquentes que dans les autres tranches d’âge : prèsd’une personne de plus de 65 ans sur trois et une personne de plus de 80 ans sur deux chutent chaque année.

Bravo, vous avez raison !

Les chutes chez la personne âgée surviennent pour plusieurs raisons. Elles peuvent être dues à des causes physiologiques (état de santé, capacités physiques, maladies), à des comportements à risque (comme la consommation d’alcool) ou encore à des motifs environnementaux (comme avoir la maison encombrée). Anticiper les causes potentielles des chutes peut diminuer grandement leur survenue.

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Si les facteurs de risque sont multiples, les conséquences d’une chute sont également variées : traumatismes physiques et psychologiques (tels que les fractures, la peur de tomber) pouvant entraîner des limitations physiques, une diminution de la qualité de vie, une perte d’autonomie, voire une entrée en institution.

Bravo, vous avez raison !

Face au risque de chute accidentelle, les capacités d’adaptation de l’individu diminuent avec l’avancée en âge. De plus, ces capacités dépendent de plusieurs facteurs tels que les maladies, les problèmes moteurs, la diminution sensorielle, la prise de médicaments, le comportement et l’environnement. C’est pourquoi il est très important de repérer les personnes à risque.

Bravo, vous avez raison !

À partir de 60 ans, lorsque l’on fait une chute, le risque d’en faire d’autres est plus important. Concrètement, le risque de rechuter est multiplié par 20 après la première chute.

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Certains accidents sont évidemment imprévisibles. Toutefois, il existe des signes d’alerte auxquels il faut être attentif, car ils peuvent indiquer qu’il y a un risque à plus ou moins court terme.

Bravo, vous avez raison !

Lorsqu’une personne vit seule à domicile, et en fonction des circonstances et surtout des conséquences de la chute, elle risque de rester longtemps au sol, soit parce qu’elle ne parvient pas à se relever, soit parce qu’elle a perdu connaissance. Il est donc primordial de connaître les bonnes méthodes pour se relever seul, de pouvoir alerter et appeler les secours. Il existe également des systèmes pour détecter les chutes.

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Les problèmes bucco-dentaires (comme les difficultés à mâcher correctement ou des dents manquantes par exemple) sont associés à un risque de dénutrition. Cette dernière conduit un risque plus élevé de chute.

Bravo, vous avez raison !

Le médecin ou le kinésithérapeute peut estimer le risque de chute en cherchant les facteurs prédisposants (comme l’âge, les antécédents de chute ou la prise de plus de 4 médicaments différents) et les facteurs la précipitant (chutes de tension, vertiges, diabète, encombrement de l’habitat). Ils utilisent des tests d’évaluation de la marche et de l’équilibre qui leur permettent de savoir si une personne est à risque. Ces tests sont indolores.

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60 % des chutes ont lieu à l’intérieur du domicile et 48 % aux abords du foyer (cour, jardin, garage). À l’intérieur du logement, certains endroits apparaissent particulièrement risqués, notamment les lieux de passage tels que les escaliers (24 %) ou le salon/salle à manger (16 %).

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L’aménagement du domicile est crucial dans la prévention des accidents domestiques, comme les chutes, d’autant plus que la plupart des accidents ont lieu à la maison. Éliminer les obstacles est donc la première chose à faire. Selon l’étude Les seniors face au risque de chute publiée en décembre 2021, seuls 16 % des seniors ont aménagé leur logement pour prévenir ce risque. Les techniques simples pour éviter les chutes au quotidien, comme l’amélioration de l’éclairage, sont moins fréquentes par rapport à d’autres aménagements comme l’installation d’appuis.

Bravo, vous avez raison !

L’alimentation est la base d’une bonne hygiène de vie. Une alimentation adaptée et enrichie en protéines augmente la force musculaire et diminue donc le risque de chute. La pratique d’un sport ou d’une activité physique adaptée et régulière contribue à préserver les réflexes et la masse musculaire, et donc à réduire le risque de chute chez les personnes qui vieillissent.

Bravo, vous avez raison !

Ne pas bien entendre peut avoir une incidence sur le risque de chute. En effet, les personnes malentendantes ont tendance s’isoler, à se replier sur elles-mêmes, y compris au sein de la famille, diminuant significativement les déplacements. La force des jambes va progressivement diminuer et le risque de tomber augmenter.

Bravo, vous avez raison !

Il est recommandé aux personnes vieillissantes de porter des chaussures et de limiter le port de chaussons ou pantoufles peu stabilisants pour le pied et susceptibles d’augmenter le risque de chute.

Bravo, vous avez raison !

Il existe de nombreux outils qui permettent à une personne rencontrant des difficultés dans ses déplacements quotidiens de retrouver une certaine autonomie et de pouvoir gérer sa fatigue lorsdes déplacements. L’aide technique la plus adaptée est choisie en fonction des difficultés et des déplacements effectués. Le choix des supports doit être conseillé par un professionnel de santé.